LE VIRUS DE L’IMMUNODÉFICIENCE FÉLINE
un virus léthal mais un impact faible
Ce lentivirus qui induit une immunodépression léthale chez le chat domestique est transmis lors de morsure durant les combats entre chats. Un modèle mathématique montre qu’une fois introduit, le virus se maintien toujours au sein de la population qui reste stable et peu affectée. Les taux de transmission et de prévalence restent également stables et faibles, à un niveau qui dépend des paramètres de la populations.
Des études épidémiologiques sur quatre populations contrastées de chats errants, au moyen de captures régulières et d’analyses sérologiques montrent que le VIF est toujours présent, avec des niveaux de prévalence stables, de l’ordre de 10%. Les gros mâles adultes errants, qui sont ceux qui se battent le plus souvent, sont les plus susceptibles d’être infectés.
Le VIF est donc transmis principalement par un petit nombre d’individus à haut risque de part leur statu social dominant. Le VIF semble pour l’instant avoir peu d’impact au niveau populationnel chez le chat domestique.